Le bref passage de Jorge Sampaoli à la tête du Stade rennais restera dans les mémoires pour de mauvaises raisons. Sa triste moyenne de 0,75 point par match en Ligue 1 est un record digne d’une relégation. Le style de management du technicien argentin a rapidement été remis en cause par le vestiaire rennais et son départ était inéluctable.
Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est le timing de l’éviction de Sampaoli. Pourquoi le club a-t-il attendu les derniers jours de la période des transferts pour procéder à ce changement ? Cette décision soulève plus de questions que de réponses.
Il semblerait que Sampaoli était déjà sur la corde raide après la défaite contre l’ESTAC Troyes en Coupe de France. Cela suggère que les dirigeants du club avaient déjà perdu confiance en lui, mais qu’ils ont tout de même procédé à la fenêtre de transfert hivernale sans le consulter ni répondre à ses attentes.
De plus, le club aurait déjà pris contact avec Habib Beye, l’éventuel remplaçant de Sampaoli, dès la mi-janvier. Pourtant, rien n’a été fait pour optimiser le rééquilibrage de l’effectif pendant la période des transferts. Si Beye avait été nommé deux ou trois semaines plus tôt, la fenêtre de transfert aurait pu se dérouler différemment.
Cet enchaînement d’événements met en évidence un manque flagrant d’anticipation et de planification de la part des dirigeants du Stade Rennais. Le duo Arnaud Pouille et Frédéric Massara doit assumer la responsabilité de cette erreur de casting, qui a laissé le club dans une position précaire. Sous la houlette de Beye, l’équipe va pouvoir aller de l’avant en espérant tirer les leçons des erreurs du passé.