Lorsque le RC Lens a annoncé la signature de Goduine Koyalipou en provenance du CSKA Sofia en janvier, les attentes étaient élevées. L’impressionnant attaquant centrafricain, auteur de 14 buts en 16 matches en Bulgarie, avait attiré l’attention de l’équipe d’entraîneurs de Lens, et son arrivée était considérée comme un coup important.
Dans un premier temps, Koyalipou a semblé justifier le battage médiatique en marquant pour ses débuts en Ligue 1 contre Le Havre. Cependant, au fil des semaines, le joueur de 24 ans a eu du mal à s’adapter au système tactique de Will Still.
Les commentaires de Still après un match contre le RC Strasbourg ont fait allusion aux difficultés de Koyalipou à trouver des espaces et à avoir un impact contre les équipes qui utilisent des blocs bas, une stratégie défensive courante en Ligue 1. Cette situation soulève des questions quant à la capacité de l’attaquant à évoluer dans l’élite française.
La concurrence au sein de l’attaque lensoise est féroce, avec des joueurs confirmés comme Angelo Fulgini et Florian Sotoca, ainsi que des nouveaux venus comme Agbonifo, M’bala Nzola et Wesley Saïd, qui se disputent tous les places de titulaires. Il est donc difficile pour Koyalipou de s’imposer comme un titulaire indiscutable.
Alors que Lens se prépare à affronter le FC Nantes, on s’attend à des changements dans l’équipe de départ. Sotoca et Fulgini pourraient être remplacés, ce qui donnerait à Koyalipou l’occasion de retrouver sa place dans l’équipe. Cependant, pour consolider sa position, l’attaquant devra faire preuve d’une adaptation rapide au système de Still et d’une efficacité accrue face aux défenses compactes.
L’avenir de Koyalipou au RC Lens est en suspens. Si son talent est indéniable, son intégration dans l’équipe a été plus compliquée que prévu. Les prochains matches seront cruciaux pour déterminer si Koyalipou peut surmonter ses difficultés actuelles et réaliser son potentiel à Lens.