Après six défaites consécutives contre des adversaires de premier plan en Ligue 1, le Montpellier HSC (MHSC) se trouve dans une situation de plus en plus précaire. La situation, déjà catastrophique à l’aube de la dernière ligne droite de la saison, ne laisse guère de place à l’optimisme. Face à des équipes aussi redoutables que Nice, Lyon, Lille, Lens ou Strasbourg, toutes plus fortes les unes que les autres, le MHSC n’a cessé d’essuyer des échecs. Le fait que l’équipe de Jean-Louis Gasset n’ait pas réussi à prendre le moindre point lors de ces rencontres ressemble à un cruel coup du sort.
L’insistance de Gasset sur le fait que la survie de l’équipe en championnat dépendrait des matches à venir contre Le Havre, Saint-Étienne et d’autres, a peut-être involontairement bercé les joueurs d’un faux sentiment de sécurité. En attendant, le choc d’aujourd’hui entre Saint-Étienne et Le Havre pourrait compliquer davantage la lutte de Montpellier pour éviter la relégation. Un écart de 7 à 8 points par rapport à la place de barragiste constitue désormais une menace bien réelle.
Au-delà de l’aspect psychologique, l’état physique de l’équipe reste préoccupant. Plusieurs joueurs semblent fatigués et il est difficile d’envisager un retournement de situation immédiat après un parcours aussi démoralisant. Une lueur d’espoir subsiste cependant : l’équipe a fait preuve d’une meilleure résistance défensive lors du match contre Lille. Cela pourrait servir de base à la préparation de la prochaine rencontre cruciale.
Le match de dimanche prochain contre Saint-Étienne au stade de la Mosson constituera sans aucun doute un tournant dans la saison des Montpelliérains. Gasset, qui a adopté un ton plutôt résigné face à des adversaires plus forts, doit maintenant trouver les mots justes pour inspirer son équipe et provoquer un retournement de situation. Le MHSC a atteint un point de non-retour : il doit se ressaisir immédiatement, sous peine de s’enfoncer un peu plus dans l’abîme. C’est maintenant qu’il faut agir, il n’y a pas de seconde chance.