Les retombées de la victoire du PSG sur l’OM (3-1) continuent de faire la une des journaux, mais pas pour les raisons que l’on pourrait croire. Alors que les Parisiens ont obtenu une victoire confortable sur le terrain, le véritable drame s’est déroulé dans les tribunes, où des banderoles controversées et des insultes ignobles ont visé Adrien Rabiot et sa famille. Cet incident choquant a déclenché une tempête de réactions, le PSG sortant finalement de son silence et le camp de Nasser Al-Khelaïfi répliquant aux accusations explosives de Rabiot.
La controverse a atteint son paroxysme lorsque la mère de Rabiot, Véronique Rabiot, a fait l’objet de multiples banderoles offensantes déployées par les supporters du PSG pendant le match. Outrée, elle s’est exprimée dans les médias français (France Info, RMC Sport, L’Equipe) pour condamner les attaques et annoncer son intention de porter plainte contre des inconnus (X).
L’OM n’est pas en reste avec un communiqué de solidarité, apportant tout son soutien à Rabiot et se joignant à la plainte contre X. Le club marseillais s’engage aux côtés de son milieu de terrain et de sa famille et demande des comptes sur ce qu’il qualifie de “manquement inacceptable au respect”.
Le PSG, quant à lui, a publié un communiqué de presse ferme condamnant les insultes et soulignant l’importance de maintenir “la dignité et le respect” dans le football. Le club a admis qu’il ne pouvait pas filtrer toutes les banderoles, mais a révélé que certaines avaient été confisquées à l’entrée du stade, tandis que d’autres avaient été rapidement retirées par les stadiers. Le PSG a également souligné qu’il avait prévenu les supporters des conséquences d’un comportement homophobe ou injurieux avant le match.
De manière surprenante, un responsable du PSG a mis en évidence les deux poids deux mesures en jeu, rappelant que Bradley Barcola et sa famille avaient subi des abus similaires à Lyon sans susciter le même niveau d’indignation. *Il s’agit d’un problème généralisé dans les stades français, pas seulement au Parc des Princes”, a déclaré l’officiel, appelant à une conversation plus large sur le comportement des supporters dans l’ensemble de la ligue.
Mais le drame ne s’est pas arrêté là. Adrien Rabiot s’est emparé d’Instagram pour lancer une attaque cinglante contre les supporters du PSG, les accusant d’avoir insulté sa mère et son père décédé. Dans un geste choquant, il a également pointé du doigt le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, suggérant qu’il avait autorisé l’affichage des banderoles. *Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, mais la classe ne s’achète pas”, a écrit Rabiot dans un message devenu viral.
La mère de Rabiot a réitéré ses accusations, affirmant que le PSG était responsable de l’incident. *Si quelqu’un me dit le contraire, je ne le crois pas. Ou alors vous ne gérez pas votre club, ce qui est encore pire”, a-t-elle déclaré à L’Equipe, insistant sur le fait que le club et son président auraient dû faire plus pour prévenir les abus.
Si Al-Khelaïfi lui-même est resté silencieux, son entourage n’a pas hésité à exprimer son incrédulité face à ces accusations. *Une source proche du président du PSG a déclaré à L’Equipe : “C’est incroyable, on reproche même à Nasser les chants des supporters”. Le camp a souligné sa volonté de rester “élégant” et d’éviter toute escalade, mais la tension est palpable car la polémique ne semble pas prête de s’éteindre.
Ce scandale a révélé la face cachée des supporters de football, soulevant des questions urgentes sur le respect, la responsabilité et le rôle des clubs dans la lutte contre les comportements abusifs. Alors que la famille Rabiot et l’OM réclament justice, le PSG se retrouve au cœur d’une tempête qui pourrait avoir des conséquences considérables pour le sport.