Le corps arbitral s’est prononcé sur le choc entre le RC Lens et le Stade Rennais, en soutenant la décision de l’arbitre Stéphanie Frappart de refuser un but dans un match qui s’est terminé 1-0 en faveur de Lens. Cette décision a suscité l’indignation des supporters et du personnel de Rennes, qui se sont sentis lésés pendant le match.
La controverse porte sur un but refusé à Arnaud Kalimuendo à la 37e minute. Le but de l’attaquant rennais a été refusé pour une faute de main, une décision qui a rendu les visiteurs furieux. L’entraîneur rennais Habib Beye s’est abstenu de critiquer directement Frappart, mais il a fait part de sa frustration, notamment en ce qui concerne un penalty potentiel pour Lorenz Assignon qui a été annulé. “Je n’aime pas commenter les décisions arbitrales, mais les images parlent d’elles-mêmes. J’ai des idées très claires sur la situation du penalty, mais Mme Frappart en a décidé autrement”, a déclaré Beye après le match.
Dans son compte rendu hebdomadaire de la 26e journée de Ligue 1, la direction de l’arbitrage a défendu la décision de Mme Frappart, affirmant que la décision de refuser le but de Kalimuendo était correcte. Ils ont expliqué que le ballon était toujours en jeu lorsqu’il est entré en contact avec le bras de l’attaquant, et que le mouvement de son bras vers le ballon a été jugé intentionnel, constituant ainsi une infraction de handball en vertu de la Loi 12.
“Aucun angle de caméra ne montre de manière concluante que le ballon a complètement franchi la ligne de but avant l’incident de handball. Le VAR a eu raison de considérer que le ballon était toujours en jeu. En outre, l’analyse du mouvement du bras en direction du ballon était exacte. Le mouvement du bras a artificiellement augmenté la surface du corps et n’était pas une conséquence naturelle du mouvement du joueur. La décision d’annuler le but était justifiée”, a déclaré le corps arbitral.
Bien que les officiels aient soutenu Frappart, la décision a laissé un goût amer à Rennes, qui poursuit sa lutte pour la qualification européenne. Avec des tensions et des enjeux encore plus importants, cet incident ne manquera pas d’alimenter le débat sur les normes d’arbitrage en Ligue 1.