Le très attendu match PSG-OM de dimanche dernier, qui s’est soldé par une victoire 3-1 du Paris Saint-Germain, a été assombri par des banderoles choquantes et insultantes à l’égard d’Adrien Rabiot. Malgré le tollé, le dernier rapport de la commission de discipline de la Ligue française de football (LFP) est resté silencieux sur l’incident, laissant les supporters et la famille Rabiot en attente de réponses.
Les banderoles, déployées pendant le match au Parc des Princes, visaient non seulement Adrien Rabiot, ancien joueur du PSG aujourd’hui à la Juventus de Turin, mais aussi sa mère, Véronique Rabiot, et faisaient même référence à son défunt père. Rabiot a été accueilli par un barrage de sifflets, d’insultes et de chants hostiles tout au long du match, ce qui a suscité l’indignation des fans de football et des experts.
Toutefois, selon L’Équipe, la LFP n’a pas encore réagi à l’incident en raison du délai réglementaire de sept jours avant de prendre des mesures. La pause internationale retardant la procédure, la prochaine réunion de la commission de discipline est prévue pour le 2 avril, ce qui laisse le PSG dans l’incertitude. Le club pourrait se voir infliger de lourdes sanctions, y compris la fermeture partielle ou totale de ses tribunes, mais pour l’instant, aucune sanction n’a été prononcée.
Véronique Rabiot, la mère d’Adrien, n’a pas hésité à condamner l’incident. Intervenant sur l’émission Génération After de RMC le 18 mars, elle a demandé que des mesures fortes soient prises pour que de tels comportements ne se reproduisent plus. “Personne ne s’est excusé, mais même des excuses ne suffisent pas. Nous avons besoin de mesures concrètes pour nous assurer que cela ne se reproduise plus”, a-t-elle déclaré. Elle a également critiqué les autorités pour ne pas avoir tenu leurs promesses : ” Avant le match, ils disent “S’il y a des insultes, nous arrêterons le match”, mais cela n’arrive jamais. “
Véronique Rabiot a également insisté sur la nécessité de protéger les familles contre de telles agressions. “Laissez les femmes tranquilles. Si les joueurs veulent s’insulter, d’accord. Mais laissez-nous en dehors de ça. Et n’évoquez pas le père de mes enfants”, a-t-elle ajouté, soulignant le caractère profondément personnel de l’agression.
Alors que le monde du football attend que la LFP prenne des mesures, l’incident a relancé les débats sur le comportement des supporters, la sécurité dans les stades et la responsabilité des clubs dans la protection des joueurs et de leurs familles. Le PSG devra-t-il faire face à des conséquences, ou ce scandale va-t-il s’éteindre dans le silence ? Une chose est sûre : Véronique Rabiot et son fils sont déterminés à ce que justice soit faite.