Le choc entre le RC Lens et l’AS Saint-Étienne, dimanche au stade Bollaert-Delelis, a tourné à la polémique suite à une décision arbitrale qui continue de susciter de vifs débats. Le match, qui s’est soldé par une victoire de Lens (1-0), a laissé des traces chez les Verts, surtout après une faute brutale sur Ibrahima Wadji en fin de match.
À la 86e minute, alors que Saint-Étienne tentait désespérément d’égaliser, le défenseur de Lens Hamzat Ojediran a lancé un défi dangereux du pied haut qui a frappé Wadji au visage. La faute, à la fois spectaculaire et imprudente, semblait pour beaucoup justifier un carton rouge direct. La VAR est intervenue, incitant l’arbitre Romain Lissorgue à revoir les images. Mais à l’incrédulité générale, l’arbitre n’a délivré qu’un carton jaune – une décision qui a laissé les joueurs, les experts et les supporters dans un état de choc total.
Un coup dur pour une ASSE en difficulté
Pour Saint-Étienne, actuellement 17e et qui lutte pour éviter la relégation, le fait de ne pas avoir réduit Lens à dix dans les dernières minutes a été ressenti comme une occasion manquée. Un carton rouge aurait pu permettre aux Verts de prendre l’avantage en fin de match, voire d’arracher le point du match nul. Dans une saison où chaque résultat peut déterminer le sort de l’équipe en Ligue 1, cette décision controversée peut avoir des conséquences réelles dans la lutte pour la survie.
L’incident a une fois de plus enflammé le débat sur l’utilisation de la VAR et le manque de cohérence de l’arbitrage en Ligue 1. Pour l’ASSE, la frustration est réelle et le sentiment d’injustice pourrait perdurer alors que la lutte pour le maintien en première division s’intensifie.