Brest s’effondre après le carton rouge coûteux de Ndiaye – Le département d’arbitrage soutient la décision controversée
Abdoulaye Ndiaye est devenu sans le vouloir le point tournant de la chute de Brest dimanche après-midi. Une erreur d’appréciation a conduit à un penalty et à son expulsion, ouvrant la voie à la victoire 3-1 du RC Lens. Malgré les vives critiques de l’entraîneur brestois Éric Roy après le match, la Direction de l’arbitrage a fermement soutenu la décision de l’arbitre Benoît Millot.
L’incident qui change le cours du match
Alors que le match est toujours nul et vierge juste avant la mi-temps, Brest subit un coup dur lorsque Ndiaye se voit infliger un rouge direct. Le défenseur bloquait avec son bras une frappe d’Adrien Thomasson qui avait frôlé son torse, une action jugée délibérée par les arbitres. A dix, Brest peine à résister à une équipe de Lens de plus en plus agressive.
L’entraîneur Roy exprimait sa frustration, suggérant que son équipe se battait “à 12 ou 13 contre 10”. Cependant, les officiels ne voient pas les choses de la même manière. Lors de son examen hebdomadaire, la Direction de l’arbitrage a précisé que le bras de Ndiaye était clairement tendu, élargissant la zone de couverture de son corps et empêchant illégalement un but.
Les arbitres restent sur leurs positions
Le rapport souligne que le contact avec la poitrine ou la hanche avant le ballon de handball n’annule pas l’infraction : “Ce facteur n’est pas pertinent au regard des Lois du Jeu”. L’examen de la VAR n’a pas non plus permis d’exclure la nature délibérée du ballon, ce qui a conforté l’arbitre dans sa décision.
En fin de compte, la décision a été confirmée comme étant correcte – une position qui fait taire une partie de la controverse d’après-match mais qui laisse à Brest des leçons difficiles à tirer d’une erreur cruciale.