Le directeur sportif du RC Lens, Diego Lopez, fait les gros titres avec ses fréquents voyages en Angleterre, où il s’efforce d’étendre les relations fructueuses du club avec Manchester City. Son objectif immédiat : obtenir le prêt de la star montante Juma Bah pour une saison supplémentaire, tout en recherchant discrètement d’autres talents émergents issus de l’académie de City.
Juma Bah : L’étoile montante de la défense lensoise
Depuis son arrivée en janvier dans le cadre de la transaction de 40 millions d’euros qui a envoyé Abdukodir Khusanov à Manchester City, le défenseur sierra-léonais Juma Bah, 19 ans, a été plus qu’un simple bouche-trou. Avec huit apparitions en Ligue 1 et une moyenne de 4,5 duels gagnés par match, Bah est devenu un point d’ancrage défensif. L’entraîneur Will Still a salué son intelligence sur le terrain, louant sa “rare capacité à lire le danger à un si jeune âge”.
Au vu de son ascension fulgurante, Lens souhaite le conserver. Selon Foot Mercato, Diego Lopez négocie une prolongation du prêt de Bah jusqu’à la saison 2025-2026, ce qui convient parfaitement à Manchester City, puisque le champion de Premier League ne prévoit pas d’intégrer Bah dans son effectif à court terme.
Oscar Bobb, la nouvelle star du ballon rond
Mais Lopez ne s’arrête pas là. Il a également passé au peigne fin les espoirs de la City Football Academy et un nom sort du lot : Oscar Bobb. L’ailier norvégien de 21 ans, qui a rejoint City en 2019, a ébloui l’équipe réserve avec 6 buts et 16 passes décisives en 25 matches lors de la campagne 2022-2023. Connu pour ses pieds rapides et son flair influencé par le futsal, Bobb a été comparé à Neymar, son idole d’enfance.
Pep Guardiola lui-même a chanté les louanges de Bobb, le qualifiant de “joueur de poche doté d’une vision chirurgicale, capable de percer les lignes et de s’adapter à de multiples rôles, qu’il s’agisse de l’aile droite, du numéro 10 ou du faux 9”.
Un partenariat stratégique en devenir
La synergie est évidente : Lens offre un environnement compétitif aux jeunes joueurs, tandis que City bénéficie d’un partenaire de confiance pour former ses stars de la prochaine génération. Pour un club comme Lens, dont la puissance financière est limitée, cette filière pourrait être une occasion en or de se démarquer en Ligue 1.