L’Olympique de Marseille a animé le marché des transferts jusqu’au dernier jour. Le club pensait même tenir son futur patron de défense avec Joel Ordóñez, mais l’opération a finalement capoté face aux manœuvres du Club Bruges.

Un accord en or qui s’évapore

Tout l’été, l’état-major marseillais s’est activé pour renforcer sa charnière. Dans les plans de Mehdi Benatia, un nom revenait avec insistance : celui d’Ordóñez, jeune défenseur équatorien de 21 ans. Selon les révélations de Romain Molina, un accord à 25 M€ avait été trouvé avec Bruges, signe clair de la volonté de frapper fort.

Mais très vite, le dossier s’est transformé en partie de bluff. « Il y avait un deal à 25 M€, mais Bruges espérait un transfert en Premier League. Ils ont joué avec l’OM dans l’espoir d’obtenir une offre à 40 ou 50 M€ », détaille Molina. Résultat : l’opération a explosé en plein vol, laissant l’OM frustré mais pas découragé.

Aguerd, la sécurité avant tout

Face aux exigences jugées déraisonnables des Belges, Marseille a revu ses priorités. Ordóñez écarté, c’est finalement Nayef Aguerd qui est devenu la cible principale. Un choix de raison, validé par Benatia, qui privilégie la solidité d’un joueur confirmé à l’incertitude d’un pari coûteux.

« À ce prix, il n’y avait pas foule. C’est pour ça que l’OM a transformé son plan B en plan A », poursuit Molina. Et de conclure : « Entre l’enthousiasme d’un pari et la stabilité d’une certitude, le club a choisi d’agir intelligemment. »

Au final, Marseille n’a pas décroché son grand coup de cœur estival, mais a gagné en fiabilité. Et parfois, au Vélodrome, un roc vaut mieux qu’un mirage.