Dimanche, l’Olympique Lyonnais a concédé sa première défaite de la saison face au Stade Rennais (3-1). Pourtant, les Gones avaient pris les devants dès la 14ᵉ minute grâce à un but de leur capitaine Corentin Tolisso. Mais au-delà du résultat, c’est surtout l’arbitrage qui a suscité la colère dans le camp lyonnais.

Une faute non sanctionnée sur Khalis Merah

L’action la plus contestée est survenue dès la 18ᵉ minute. Anthony Rouault a violemment percuté le jeune Khalis Merah, sans que l’arbitre central Rudy Buquet ne siffle la moindre faute. La VAR a bien analysé la séquence mais a estimé que l’intervention ne justifiait pas l’exclusion du Rennais, considérant que la décision initiale de l’arbitre n’était pas « manifestement erronée ».

La FFF admet l’erreur

Lundi, la Fédération Française de Football a publié un communiqué revenant sur cet incident. Après expertise, la Direction de l’arbitrage estime que Rudy Buquet s’est trompé :
« Le geste du joueur rennais, semelle en avant, a directement touché l’extérieur du mollet droit de l’adversaire, avec une intensité se prolongeant jusqu’à la cheville. Cette intervention mettait clairement en danger l’intégrité physique du joueur. Elle relevait donc d’une faute grave, sanctionnable d’un carton rouge, et l’assistance vidéo aurait dû intervenir. »

Le coup du sort

Comble de l’ironie pour l’OL : c’est ce même Anthony Rouault qui a inscrit le but de l’égalisation rennaise à la 80ᵉ minute, relançant son équipe avant que les Bretons ne s’imposent largement en fin de match.

Un épisode qui ne manquera pas d’alimenter les débats autour de l’arbitrage et de l’utilisation de la VAR en Ligue 1.