L’incompréhension demeure totale après l’action litigieuse du match Rennes – Lyon, où Anthony Rouault a échappé à une expulsion pourtant évidente. Ni l’arbitre central Ruddy Buquet, ni la VAR dirigée par Stéphanie Frappart n’ont sanctionné sévèrement le défenseur rennais, ce qui suscite toujours la colère dans le camp lyonnais.

Lyon ne décolère pas

Quatre jours après leur défaite en Bretagne, les Lyonnais n’ont toujours pas digéré la situation. Alors que Tyler Morton avait vu rouge en fin de rencontre, le club rhodanien peine à comprendre pourquoi la vidéo n’a pas été utilisée pour corriger l’arbitrage et exclure Rouault après son intervention dangereuse sur Khalis Merah. La Direction Nationale de l’Arbitrage a d’ailleurs reconnu cette semaine, dans un communiqué officiel, que Stéphanie Frappart aurait dû inviter Ruddy Buquet à revoir les images.

Di Meco charge Frappart

Consultant pour RMC, Éric Di Meco s’est montré particulièrement virulent à l’égard de l’arbitrage, visant directement Stéphanie Frappart. Selon l’ancien défenseur de l’OM, une telle faute devait logiquement conduire à une expulsion :

« Le football reste un sport d’interprétation, mais il y a des gestes qui ne souffrent aucune contestation. Avant, on pouvait comprendre une erreur de l’arbitre central qui n’avait pas d’images. Là, ce qui est grave, c’est que la VAR confirme sa décision. Le rôle de l’assistante vidéo est justement de semer le doute dans l’esprit de l’arbitre. Comment peut-elle ne pas avoir de doute sur une semelle pareille ? »

L’ancien international français est allé encore plus loin dans son analyse :

« Le protège-tibia sert à amortir, sinon il lui casse la jambe ! Elle ne peut pas ignorer ça. Qu’elle n’ait pas au moins proposé à Buquet d’aller voir les images est incompréhensible. Je suis convaincu qu’après visionnage, il aurait sorti le rouge. Alors, soit on est incompétent, soit on est malhonnête. »

Une polémique appelée à durer

Ces propos tranchés devraient continuer d’alimenter la polémique, notamment parmi les supporters lyonnais qui estiment avoir été lésés. Quoi qu’il en soit, l’épisode jette une nouvelle fois une lumière crue sur l’utilisation du VAR et la gestion des décisions arbitrales dans le championnat de France.