L’ancien arbitre de la Ligue 1, Saïd Ennjimi, s’est exprimé sur le premier but controversé marqué par le Paris Saint-Germain lors de sa victoire 1-4 contre le Stade Rennais samedi dernier, estimant que le but aurait dû être refusé. Le match, qui s’inscrit dans le cadre de la 25e journée de Ligue 1, a été assombri par une décision arbitrale controversée qui a suscité un débat.
La controverse porte sur l’ouverture du score de Bradley Barcola pour le PSG à la 28e minute. Le coup franc qui a mené au but a été exécuté près de 10 mètres avant l’endroit où la faute a été commise, une erreur manifeste qui aurait dû invalider le but. Malgré cela, l’arbitre assistant vidéo (VAR) n’est pas intervenu, laissant l’entraîneur rennais Habib Beye frustré et perplexe.
Beye a exprimé son incrédulité lors de la conférence de presse d’après-match, déclarant : “On dit à mes joueurs qu’ils ne sont pas prêts, mais je ne comprends pas comment un coup franc qui aurait dû être joué à cinq mètres dans leur moitié de terrain a fini par être joué à cinq mètres dans la nôtre. Jérémy Jacquet ne pouvait pas récupérer 10 mètres dans cette situation. Lorsque j’ai posé la question, on m’a répondu : “Parfois, les coups francs sont tirés quelques mètres plus loin”. Cette explication ne me convient pas, elle est étrange et insatisfaisante”.
Saïd Ennjimi, ancien arbitre chevronné, s’est fait l’écho de ces préoccupations lorsqu’il a été consulté sur l’incident. Il a souligné que la VAR aurait dû intervenir pour annuler le but de Barcola. “D’un point de vue purement technique, le coup franc a été exécuté au mauvais endroit. La VAR avait la possibilité, et même la responsabilité, d’annuler le but et d’aider l’arbitre du match, Mathieu Vernice, qui était pris dans le flux du match. De plus, les joueurs de Rennes n’ont pas eu suffisamment de temps pour se réorganiser. Bien que l’arbitre ait probablement agi de bonne foi, cherchant à laisser le jeu se poursuivre comme l’encouragent les directives d’arbitrage actuelles, la décision n’était pas juridiquement cohérente avec les règles du jeu”.
L’analyse d’Ennjimi souligne la nécessité d’une plus grande précision et d’un plus grand respect des règles, même dans le feu de l’action, afin de préserver l’équité et l’intégrité du football.