Olivier Létang, le président du LOSC Lille, pourrait se retrouver dans l’eau chaude avec l’UEFA après avoir critiqué l’arbitrage lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre le Borussia Dortmund. Lors de ce match, qui s’est soldé par une défaite 2-1 pour Lille, Létang a ouvertement remis en question les décisions de l’arbitre suisse-allemand Sandro Schärer, en particulier un penalty controversé accordé à Dortmund au début de la seconde période.
Létang ne s’est pas retenu dans ses commentaires d’après-match, exprimant sa frustration face à ce qu’il perçoit comme un arbitrage partial. “Quand j’ai vu que l’arbitre était suisse-allemand, j’ai trouvé ça bizarre. À la mi-temps, il parlait exclusivement en allemand avec les joueurs de Dortmund”, a fait remarquer Létang, suggérant un manque d’impartialité dans la gestion du match par Schärer.
Ces remarques ont suscité un débat et pourraient donner lieu à des mesures disciplinaires de la part de l’UEFA. Bien que l’instance dirigeante européenne n’ait pas encore officiellement annoncé de procédure, les antécédents de Létang en matière de sanctions pourraient compliquer les choses. Plus tôt cette année, le 14 janvier, le président de Lille a reçu une suspension d’un mois à la suite d’une altercation avec le quatrième arbitre lors d’un match de Coupe de France contre l’Olympique de Marseille. Cet incident antérieur pourrait peser lourd dans le processus de décision de l’UEFA.
Cependant, selon les informations de L’Equipe*, l’UEFA a choisi de ne pas poursuivre les actions disciplinaires contre Létang pour ses récents commentaires. Malgré le mécontentement apparent de l’instance dirigeante à l’égard de sa sortie, aucune procédure formelle n’a été ouverte. C’est un soulagement pour Létang, qui ne s’est pas encore remis des conséquences de sa précédente suspension.
Alors que la poussière retombe sur l’élimination de Lille en Ligue des champions, l’attention se porte désormais sur la question de savoir si les critiques de Létang auront des répercussions durables, ou si l’UEFA laissera l’affaire de côté cette fois-ci.