Comme il est d’usage après chaque journée de Ligue 1, le département de l’arbitrage de la Fédération française de football a publié son analyse des moments clés nécessitant l’intervention de la VAR. Cette semaine, l’une des décisions les plus controversées a été prise lors du match entre l’Olympique Lyonnais et le Lille OSC.
L’incident s’est produit à la 35e minute, alors que le LOSC menait 1-0. Le Lyonnais Alexandre Lacazette redirige un centre de la tête à l’intérieur de la surface de réparation lilloise. Le ballon a ensuite heurté le bras droit tendu du défenseur lillois Thomas Meunier. L’arbitre Eric Wattellier a d’abord laissé le jeu se poursuivre, mais l’équipe de la VAR a immédiatement commencé à revoir la séquence.
Selon le rapport officiel de la FFF, la VAR a examiné l’ensemble de la séquence, y compris la question de savoir si le ballon était déjà sorti du terrain. Après vérification, l’arbitre a été invité à se rendre sur le moniteur de bord de terrain pour évaluer l’éventualité d’un ballon de handball. Après examen, Wattellier désignait le point de penalty, accordant un penalty à la grande satisfaction de Lyon et à la frustration du LOSC.
L’arbitre s’en tenait à sa décision, invoquant la Loi 12 du jeu. “L’action du défenseur est clairement punissable. En sautant avec sa jambe droite et son bras tendu vers l’avant, il augmente la surface de son corps et bloque le ballon avec son bras, ce qui constitue une faute”, peut-on lire dans le compte-rendu. “La décision finale a été la bonne : pénalité, pas d’avertissement.
Malgré les protestations de Meunier, qui a involontairement changé le cours du match, la décision est désormais officiellement entérinée. Avec cette décision, le LOSC ne peut qu’aller de l’avant, sachant que ce moment clé a été examiné de manière approfondie et jugé selon les lois du jeu.