Le rôle de Khusanov sur le banc de touche s’accroît à Man City alors que Lens envisage de prolonger le prêt de Juma Bah
La victoire cruciale de Manchester City sur Aston Villa (2-1) hier soir lui a permis de faire un grand pas vers la qualification pour la Ligue des champions. Cependant, un personnage important est resté à l’écart pendant le match, l’ancien joueur de Lens Abdukodir Khusanov, qui a passé l’intégralité de la rencontre sur le banc de touche une fois de plus.
Recruté pour plus de 40 millions d’euros en janvier, le jeune défenseur ouzbek a d’abord impressionné par ses performances prometteuses, laissant entrevoir son potentiel en tant qu’option fiable dans la défense centrale de City. Pourtant, ces dernières semaines, Pep Guardiola a changé de position et Khusanov a été relégué à un rôle d’appoint. L’entraîneur espagnol semble désormais privilégier d’autres options dans son équipe de départ.
Avant le match contre Aston Villa, Guardiola avait fait l’éloge de sa paire centrale préférée, soulignant l’alchimie entre Joško Gvardiol et Ruben Dias. “J’aime bien Gvardiol à ce poste”, a déclaré Guardiola. “Il est très rapide et couvre l’espace derrière les attaquants. Ruben et lui se parlent beaucoup et forment un excellent duo. Ces commentaires ne laissent planer aucun doute sur le fait que le chemin de Khusanov vers des minutes de jeu régulières à City est de plus en plus bloqué.
Avec Dias et Gvardiol à la tête de la défense, la ligne arrière de City est déjà bien remplie, avec Manuel Akanji, Nathan Ake, O’Reilly et Matheus Luis. Cette profondeur d’effectif signifie que Manchester City n’a pas besoin de rappeler Juma Bah dans l’immédiat, ce qui donne l’occasion au RC Lens de négocier une prolongation de son prêt pour la saison prochaine.
À Lens, l’optimisme règne autour de la prolongation potentielle du prêt de Bah. L’entraîneur Will Still optant probablement pour une défense à trois la saison prochaine, le trio défensif composé de Kevin Gradit, Juma Bah et Cheick Traoré pourrait constituer l’épine dorsale de la stratégie de l’équipe, ce qui rend le séjour de Bah en France d’autant plus crucial.