“Explosion dans le vestiaire du RC Lens : Énorme clash, l’entraîneur claque la porte – chaos en coulisses !”

Plus de dix ans après avoir raccroché les crampons en 2011 après un dernier passage à Boulogne, Daniel Moreira s’est confié sur l’un des moments les plus explosifs de sa carrière, et cela ne s’est pas passé sur le terrain.

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien attaquant du RC Lens revient sur ses années sous le maillot sang et or, et notamment sur l’inoubliable finale de la Coupe de la Ligue 1999 face à Metz. Si les supporters lensois se souviennent de cette soirée pour la victoire, peu savent à quel point il s’en est fallu de peu pour que les coulisses ne s’effondrent.

Une finale au bord de l’effondrement

Moreira a révélé qu’à la veille de la finale au Stade de France, la tension montait dans le camp lensois. Le coupable ? L’affrontement entre le défenseur Frédéric Déhu et le légendaire entraîneur Daniel Leclercq, dit “Le Druide”.

“La veille de la finale, nous nous sommes entraînés au Stade de France et il y a eu une grosse dispute entre Fred Déhu et Daniel Leclercq”, se souvient Moreira. “L’entraîneur est parti en claquant la porte de l’hôtel et a dit qu’il était fini – il ne voulait plus entraîner ni même être sur le banc pour la finale !

L’entraîneur fait ses valises, la sortie est imminente

Selon Moreira, il a fallu une intervention désespérée du président du club, Gervais Martel, en fin de soirée, pour empêcher la situation de dégénérer.

“A une heure du matin, Gervais a dû se rendre dans la chambre de Leclercq pour le faire taire. L’entraîneur avait déjà fait ses valises et voulait que Brisson prenne le relais !

Le cœur du litige ? Leclercq avait décidé de ne pas titulariser Moreira ou Dalmat, ce qui avait poussé Déhu à prendre la parole et à réclamer leur titularisation, ce qui avait mis le feu aux poudres.

Du conflit à la gloire

Ironiquement, c’est Moreira, qui a failli être mis sur le banc, qui est devenu le héros de la soirée.

“Fred s’est battu pour que nous puissions jouer. Les choses sont devenues folles… et à la fin, c’est moi qui marque le but de la victoire !

Un épisode dramatique qui aurait pu faire échouer un titre, mais qui est devenu un chapitre légendaire de l’histoire de Lens.

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