La Direction Technique de l’Arbitrage (DTA) a confirmé ce lundi qu’Anthony Rouault aurait dû écoper d’un carton rouge lors de la victoire du Stade Rennais face à l’Olympique Lyonnais (3-1).

Une faute passée sous silence

À la 19ᵉ minute, alors que l’OL menait déjà 1-0 grâce à une tête de Corentin Tolisso, le défenseur rennais est intervenu semelle en avant sur Khalis Merah. Sa chaussure a heurté le mollet droit du milieu lyonnais avant de glisser vers sa cheville. L’arbitre central Ruddy Buquet n’a pas sanctionné l’action, tandis que la VAR, sous la supervision de Stéphanie Frappart, n’est pas intervenue.

La colère lyonnaise confirmée

À l’issue de la rencontre, le directeur sportif de l’OL, Matthieu Louis-Jean, avait dénoncé une faute « passible de rouge » qui aurait changé le cours du match. En supériorité numérique, Lyon aurait en effet pu conserver son avantage pendant plus d’une heure. Au lieu de cela, Rouault est resté sur la pelouse… et a même inscrit le but de l’égalisation à la 80ᵉ minute, alors que l’OL venait de perdre Tyler Morton, exclu quelques instants plus tôt.

La DTA tranche

Dans son communiqué, la DTA a reconnu l’erreur d’arbitrage :
« Cette action sanctionnable a clairement mis en danger l’intégrité physique du joueur adverse. En conséquence, le fautif aurait dû être exclu pour une faute grossière, et l’intervention de l’assistance vidéo était attendue. »

Une décision qui confirme les protestations lyonnaises, mais qui n’efface pas les conséquences sportives de cette rencontre déjà marquée par la polémique.